Aider à la mise en place de Systèmes de Management de l’Environnement cohérents avec notre métier

Les premières démarches de prise en compte de l’environnement par les entreprises ont émergé au milieu des années 1980, à la suite de nombreux constats de dégradation de l’environnement (couche d’ozone, pluies acides) et des accidents industriels majeurs impactant l’environnement, comme Seveso (1976 - Italie), Bhopal (1984 – Inde) et Tchernobyl (1986 – Ukraine). Depuis, de nombreuses entreprises ont développé des systèmes de management de l’environnement (SME) en s’appuyant souvent sur la famille des normes ISO 14000. La plus utilisée aujourd’hui reste la norme ISO 14001 de 2004 « Exigences et lignes directrices pour son utilisation ».

Aujourd’hui, l’Union Européenne souhaite généraliser la démarche dans les entreprises et intègre à cette fin la notion de SME dans certains textes réglementaires ou techniques européens. Ainsi, les Meilleures Techniques Disponibles (MTD) applicables aux entreprises de l’agro-alimentaires, publiées en décembre 2019, prévoient la mise en œuvre d’un système de management de l’environnement (SME) par les entreprises.

En pratique, le Ministère de la Transition souhaite que chaque entreprise puisse démontrer qu’elle suit tous les indicateurs environnementaux pertinents pour son métier sans pour autant exiger la mise en place de SME certifié.

Pour accompagner les entreprises dans leur réponse aux exigences réglementaires sans créer de système spécifique, La Coopération Agricole Nutrition Animale, le SNIA et l’AFCA-CIAL travaillent en partenariat avec TECALIMAN pour proposer un guide d’aide au management de l’environnement adapté à la profession, s’appuyant sur les processus et les schémas qualités (OQUALIM notamment) déjà déployés au sein des entreprises du secteur.

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Mettre en place une filière de collecte et de recyclage des déchets d’emballage de produits de nutrition animale

Lancé en 2020 par les trois syndicats de nutrition animale, l’AFCA-CIAL, le SNIA et La Coopération Agricole Nutrition Animale, le projet de mise en place d’une filière de collecte et de recyclage des emballages de produits de nutrition animale vise à répondre à deux enjeux : apporter une solution de collecte pour les éleveurs et respecter les obligations incombant aux fabricants d’aliments. En effet, bien que la majorité des aliments composés soient livrés en vrac, une partie est conditionnée et génère des déchets. La règlementation européenne[1] et sa transposition française[2] imposent la mise en place de filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) pour tous les emballages professionnels d’ici le 1er janvier 2025.

Afin de proposer un système de collecte et de recyclage à coût maîtrisé pour tous les acteurs et cohérent avec les filières existantes pour les autres déchets d’agrofourniture, les trois syndicats de nutrition animale ont décidé de travailler ce projet en partenariat avec l’éco-organisme A.D.I.VALOR. Les filières A.D.I.VALOR sont des filières collectives financées par une écocontribution décidée ensemble et intégrée dans le prix de vente des produits. L’étude de faisabilité menée de septembre 2020 à juillet 2021 a permis de caractériser le gisement de déchets, d’identifier les circuits de commercialisation et de proposer des scénarios pour la mise en place de la filière. Ces scénarios sont actuellement discutés avec l’ensemble des acteurs de la collecte pour définir les modalités opérationnelles de la filière. La mise en place de l’écocontribution et le démarrage des collectes est prévu pour début 2023.

[1] Directive 94/62/CE du 20 décembre 1994 relative aux emballages et aux déchets d’emballages modifiée par la directive 2018/852 du 30 mai 2018
[2] Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire

Mieux connaître les disponibilités en matières premières pour mieux les valoriser

L’élevage joue un rôle clé dans la valorisation de la biomasse végétale en produits animaux, l’alimentation des hommes, la valorisation des espaces, l’aménagement du territoire… La rentabilité des filières végétales dépend aussi étroitement de l’existence de l’élevage. Par ailleurs, les espaces consacrés à la production de l’alimentation pour les animaux sont parfois vus comme concurrents de ceux destinés aux productions végétales pour l’alimentation humaine. Aussi, l’amélioration de la connaissance des gisements et des flux de matières premières à destination des élevages et de leur évolution ainsi que des concurrences d’usage constitue un enjeu majeur des filières animales et végétales.

La Coopération Agricole Nutrition Animale a participé de 2018 à 2020 à un travail exploratoire mené par le GIS Avenir Elevages afin d’identifier les sources de données agricoles et agroalimentaires, de les mettre en relation et de quantifier les flux de matières premières en France pour l’année 2015. Afin de pérenniser ce travail et doter les filières d’un outil de pilotage de leurs actions, un consortium regroupant France Agrimer, la Coopération Agricole Nutrition Animale, le SNIA, le CNIEL, Terres Univia, Intercéréales, Interbev, Inaporc, et Duralim a vu le jour pour doter les filières d’un observatoire pérenne et partagé des flux de matières premières générant des données annualisées, à l’échelle nationale et régionale, dans les trois ans à venir. Ce consortium a retenu le CEREOPA et ABCIS pour l’accompagner dans la réalisation du projet.

La valorisation en alimentation animale des coproduits des industries agroalimentaires est un des leviers majeurs pour économiser et gérer au mieux les ressources et contribue à réduire le gaspillage alimentaire. Pour les filières animales, cette valorisation contribue à apporter aux élevages des nutriments de qualité à coûts compétitifs. Pour les filières végétales, la valorisation des coproduits en alimentation animale contribue à l’équilibre économique et à la compétitivité des industries de première transformation. Tel est le cas en meunerie où la production de farine s’accompagne de la production de sons ou encore en trituration où la production d’huile (pour la consommation humaine ou la fabrication de biocarburants) s’accompagne de la production de tourteaux, riches en protéines, valorisés en alimentation animale.

Aussi, la Coopération Agricole Nutrition animale s’inquiète de la captation de certains gisements de coproduits par d’autres débouchés (méthanisation, biocarburants, élevages d’insectes…) compte tenu des impacts sur la disponibilité et les prix des matières premières concernées et, par ricochet, sur la compétitivité des élevages.

Enfin, compte tenu des enjeux liés aux coproduits en alimentation animale, la Coopération Agricole Nutrition animale a souhaité que l’expertise coproduits de RESEDA soit pérennisée et contribue activement à la définition d’un nouveau cadre d’accueil pour cette activité.

Développer une Stratégie carbone pour la Nutrition animale

Lancé en 2019, le Pacte vert pour l'Europe prévoit de réduire significativement à échéance 2030 les émissions nettes de gaz à effet de serre de l’UE par rapport à leur niveau de 1990. Mi 2021, l’objectif initial de réduction a été revu à la hausse, passant de 40% à 55% de réduction en 2030.

Au niveau français, la Stratégie Nationale Bas Carbone est chargée de mettre en musique cet objectif. En novembre 2020, la Coopération Agricole Nutrition Animale a affirmé sa volonté de contribuer à cet objectif à l’occasion de sa convention annuelle sur le thème : “La nutrition animale : actrice de la décarbonation”. Une stratégie carbone sectorielle a ainsi été lancée, initiée par un tour de consultation des parties prenantes et par la création d’un groupe de travail intersyndical dédié. Parmi les informations majeures de ce tour de consultation, nous retiendrons notamment une forte recommandation du Ministère de la Transition Ecologique de travailler en partenariat avec les filières animales pour pouvoir accéder à des crédits carbone via la démarche gouvernementale labellisée des Labels Bas Carbone.

Accompagner les Labels bas carbone de l’élevage

Les filières animales sont en train de développer leurs Labels Bas Carbone. Celui de la filière ruminants est d’ores et déjà opérationnel, celui de la filière porcine devrait voir le jour fin 2021 et la filière volailles a initié la réflexion et est en train de développer un outil de diagnostic.

La Coopération Agricole Nutrition Animale a été associée au Comité de pilotage du Label Bas Carbone pour la filière porc, animé par l’IFIP, ce qui lui a permis de faire valoir les outils et les pistes de réflexions développé.e.s par la profession pour réduire les impacts environnementaux en général et carbone en particulier des élevages de porcs.

Notre objectif : mieux intégrer le volet alimentaire dans le Label Bas Carbone de la filière porcine pour permettre aux éleveurs de valoriser les améliorations d’impact carbone apportées par les fabricants sur les aliments et le programme d’alimentation des animaux.

Si la première version de l’outil, ne permettra pas aux fabricants d’aliments de fournir directement à l’éleveur une donnée globale d’impact pour leur aliment mais des données par matières premières mises en œuvre pour que l’éleveur puisse les intégrer dans son diagnostic, les travaux se poursuivent avec  l’IFIP pour intégrer les  données d’impacts des fabricants lors de la mise à jour de la méthode, moyennant une méthode d’évaluation d’impact compatible avec le LBC Porc et partagée au niveau sectoriel.

La même démarche est en cours auprès du Label Bas Carbone des filières avicoles, dont les travaux démarrent actuellement.
 

Disposer de méthodologies robustes, harmonisées et reconnues

Initié en 2014, le projet PEF (Product Environmental Footprint) permet d’évaluer les impacts environnementaux d’une large palette de produits alimentaires, dont les aliments pour animaux au travers du Feed PEF. La Coopération Agricole Nutrition Animale, a participé en 2018 à la construction par la FEFAC, d’une méthodologie de calcul commune entre les différents pays européens, le Feed PEFCR, adaptée au secteur de la nutrition animale. Le Global Feed LCA Institute (GFLI), base de données internationale, a également été créée par la FEFAC afin de fournir des données d’impact environnemental des matières premières reconnues par la Commission Européenne. Depuis 2020, le GFLI est un institut indépendant et travaille au développement d’un outil de calcul d’impact basé sur le Feed PEFCR. D’autres outils de mesure sont également disponibles au niveau français (méthode et base de données ECOALIM de l’ADEME). Après consultation des entreprises de la nutrition animale utilisant ces outils, il a été conclu que chacune d’entre elles avait développé une méthodologie propre en interne. Afin d’accompagner les fabricants d’aliments vers l’évaluation de l’impact carbone de leur produit et leur permettre d’intégrer leurs données d’impact dans les outils des filières animales, le groupe de travail carbone a pour objectif de lancer d’ici fin 2021 une étude permettant de développer une méthode sectorielle d’évaluation de l’impact environnemental des aliments composés pour animaux d’élevage standardisée, facile d’utilisation et reconnue.

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Lutter contre la déforestation

Coconstruire au sein de DURALIM

La Coopération Agricole Nutrition animale est à l’initiative de DURALIM, plateforme collaborative dont la mission est de promouvoir et d’améliorer la durabilité de l’alimentation des animaux d’élevage avec un impact économique mesuré pour les filières.

En 2018, les entreprises de nutrition animale signataires de la charte Duralim se sont engagées (avec l’appui de l’amont et de l’aval) à garantir la durabilité de leurs approvisionnements en matières premières produites en France et importées. Elles souhaitent atteindre au plus tard en 2025, 100% d’approvisionnements durables, avec un objectif de non-déforestation.

DURALIM travaille activement à l’opérationnalisation de cet engagement

  • En 2020, la plateforme s’est associée à l’ONG Earthworm Foundation pour cartographier les flux de soja entre le Brésil et la France et analyser les politiques « durabilité » des importateurs. Un rapport a été remis à l’ensemble des membres en novembre 2020.
  • Duralim a également financé une étude, pilotée par le Céréopa et Abcis, pour éclairer les filières françaises sur l’impact économique d’une alimentation animale intégrant une garantie spécifique sur le critère de durabilité pour les produits dérivés du soja et du palme.
  • Partie prenante sur le sujet de la déforestation, Duralim a suivi activement les travaux de la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée, initiés en 2019 et poursuivis en 2020 et 2021 ;
  • En 2021, sur proposition de son collège « Alimentation animale », DURALIM a créé en son sein un Observatoire des risques de déforestation importée.

Cet Observatoire s’appuiera sur deux volets opérationnels :

  • une évaluation approfondie du risque déforestation/conversion des flux de soja importés pour les filières animales françaises ;
  • un outil de calcul permettant à chaque acteur d’évaluer son risque de déforestation au regard des sojas qu’il utilise.

Dans une logique d’amélioration continue, l’Observatoire se veut évolutif pour gagner en opérationnalité et répondre toujours plus aux besoins des opérateurs économiques afin de construire une solution indépendante, pertinente, viable, vérifiable, opérationnelle et économiquement performante.

 



Qui est DURALIM ?

Duralim est une plateforme collaborative dont la mission est de promouvoir et d’améliorer la durabilité de l’alimentation des animaux d’élevage.

Aujourd’hui, Duralim rassemble 91 membres, engagées pour une alimentation animale durable des animaux d’élevages, répartis entre 4 collèges, en fonction de leur activité sectorielle :

  • « Production et Commercialisation d’ingrédients pour l’alimentation animale »
  • « Alimentation animale »
  • « Elevage et Organisations de production »
  • « Transformation et Distribution »

 

Soutenir une offre de soja « Durable » en Europe

La FEFAC travaille depuis 2006 pour des approvisionnements en soja durable. Ces travaux ont conduit, en 2015, à la publication des lignes directrices « soja », permettant aux différents schémas du marché de se positionner par rapport à une liste de critères de durabilité, apportant ainsi davantage de lisibilité au marché et ouvrant la voie à une production et des achats de soja durable.

Ces lignes directrices « soja » ont été revues début 2021 pour intégrer des critères relatifs à la non-conversion d’écosystèmes naturels. Cette nouvelle version, publiée en février 2021, s’appuie sur 54 critères obligatoires et 19 critères facultatifs. Si le critère « zéro-conversion » est positionné facultatif, son ajout dans les lignes directrices est toutefois un signal fort pour le marché.

Ces lignes directrices ont été traduites en français par EUROFAC et diffusées à l’ensemble des adhérents de La Coopération Agricole Nutrition animale en les invitant à s’y référer lors de leurs approvisionnements en soja d’importation.

En parallèle, les membres de la Commission Matières Premières de la Coopération Agricole Nutrition Animale et du SNIA ont interrogé leurs fournisseurs sur leur capacité à proposer une offre en soja responsable, compatible avec les lignes directrices « soja » 2021 de la FEFAC et incluant le critère facultatif sur la zéro-conversion.
 

Contribuer à l’établissement du cadre européen

La lutte contre la déforestation constitue un des volets d’action du pacte vert européen. Afin de préparer le cadre législatif adéquat, la Commission européenne a lancé fin décembre 2019 une consultation publique intitulée : « Déforestation et dégradation des forêts – réduire l’impact des produits mis sur le marché européen ». L’objectif de cette consultation ? Aboutir à un ensemble de mesures réglementaires et non réglementaires, axées sur la demande, pour accroître la transparence de la chaîne d'approvisionnement et réduire au minimum le risque de déforestation et de dégradation des forêts lié aux importations de produits sur le marché européen. La Coopération Agricole et Duralim ont tous deux apporté leur réponse à cette consultation. Nos messages-clefs :

  • La problématique déforestation doit être considérée au niveau mondial, en évitant notamment le boycott à l’origine.
  • Les mesures doivent être harmonisées au niveau européen pour éviter la distorsion de concurrence, notamment pour les définitions déforestation/conversion. 
  • Le surcoût des produits non déforestant doit être pris en compte
  • La mise en application d’un devoir de vigilance doit être obligatoire.
  • Des outils de transparence et de suivi des progrès doivent être mis à la disposition des opérateurs économiques.
  • Les économies de carbone réalisées du fait d’achats responsables doivent pouvoir être valorisées dans les filières animales européennes.

La Commission européenne prévoit de publier, le 10 novembre 2021, ses propositions législatives sur la restauration des écosystèmes, la déforestation importée et la criminalité environnementale.

Le secteur a rappelé à plusieurs reprises son souhait que les règles relatives à la déforestation importée soient définies et harmonisées au niveau européen afin de ne pas pénaliser les filières animales françaises vis-à-vis des autres pays européens. Ainsi, la Coopération Agricole Nutrition animale a saisi, avec le SNIA, le Ministère de l’Agriculture et le Ministère de la Transition écologique, pour plaider pour une solution réglementaire européenne applicable à tous.

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Recenser le panel des solutions de la Nutrition Animale pour l’élevage

La nutrition animale dispose d’un large éventail de solutions pour accompagner les éleveurs dans leurs réponses aux différents enjeux sociétaux auxquels ils sont confrontés, qu’il s’agisse de lutte contre l’antibiorésistance, de bien-être animal ou de réduction des impacts environnementaux.

Afin de mieux faire connaître ces solutions, les syndicats de la nutrition animale ont mobilisé leur Conseil Scientifique pour les recenser et les formaliser au travers d’une série de documents intitulés « Les contributions de la Nutrition Animale »
 

Le CSNA, groupe d’experts scientifiques de la nutrition animale

Le Conseil Scientifique de la Nutrition Animale (CSNA) rassemble des scientifiques d’entreprises adhérentes à La Coopération Agricole Nutrition Animale, à l'AFCA-CIAL ou au SNIA. Dans un contexte réglementaire, sanitaire, sociétal et technique en mouvement, le CSNA a pour vocation d’apporter des éléments de réponses à des problématiques émergentes, enrichir la connaissance des professionnels sur des aspects scientifiques, renforcer les liens du secteur de la nutrition animale avec les acteurs de la recherche et les instituts techniques spécialisés. Il rédige notamment des avis permettant aux professionnels de nutrition animale de disposer de références sur différentes thématiques.
 

Quel rôle de l’alimentation animale contre l’antibiorésistance ?

Afin de valoriser la contribution positive de la nutrition animale à la lutte contre l’antibiorésistance, le CSNA a été mandaté pour rédiger une contribution spécifique. Cette contribution s’inscrit pleinement dans la Vision FEFAC 2030 qui affirme que l’alimentation animale fait partie des solutions à disposition des filières pour répondre aux grands enjeux auxquels est confronté l’élevage. Notamment, elle s’inscrit dans le concept One Health, approche globale, transversale et multi-échelle qui vise à intégrer la santé humaine, animale, végétale et la santé des écosystèmes, en une seule santé.

Ainsi, ce travail du CSNA a pour objectif de mettre en lumière les bonnes pratiques déjà en place dans les entreprises, de les faire connaître les solutions nutritionnelles à l’échelle des autres maillons des filières et de montrer la volonté de continuer à progresser, notamment à travers les projets de recherche et développement. L’avis a été adressé aux professionnels de la nutrition animale, aux interprofessions ainsi qu’à la DGAl.
 

Quelle place de l’alimentation animale pour le bien-être des animaux d’élevage ?

Les questions de bien-être animal prennent de plus en plus de place dans les débats professionnels et publics. Les consommateurs ont de réelles attentes, et les professionnels des filières ainsi que les autorités investissent des moyens pour y répondre (plan Bien-être animal créé en 2016). Cependant, les professionnels des filières animales sont encore très souvent attaqués sur ces sujets. Les solutions apportées par le secteur de la nutrition animale sont trop souvent méconnues des filières et des consommateurs. Le CSNA a été saisi sur ce dossier et a souhaité exposer et expliquer les contributions positives de la nutrition animale au bien-être animal. Cette contribution sera prochainement disponible.
 

Quelles solutions en alimentation animale pour réduire les émissions de méthane ?

L’agriculture est souvent pointée pour ses émissions notamment de méthane. La Commission européenne a construit un plan d’action destiné à inventorier d’ici à fin 2021 des méthodes permettant de contrôler les émissions de méthane. Le projet est de réunir une commission composée d’experts et d’académiques, avec l’objectif de lister des solutions concrètes et des objectifs à atteindre.

Pour la FEFAC, cette vision gagnerait à être enrichie par des contributions d’opérateurs. La FEFAC a sollicité les syndicats de la Nutrition Animale à cet effet. Le CSNA a souhaité se saisir du dossier et a constitué un groupe de travail restreint, pour gagner en réactivité.

En parallèle, la FAO a été sollicitée pour élaborer un travail de synthèse listant notamment les solutions nutritionnelles permettant de réduire les émissions de méthane. Prévue pour le quatrième trimestre 2021, cette synthèse sera partagée au CSNA, afin de valoriser les éléments saillants et identifier des pistes éventuelles à étayer, propres aux entreprises françaises.