Jean-Luc Cade Président de Coop de France Nutrition Animale 

Telle est la question qui a sous-tendu tout au long de l’année nos échanges avec nos adhérents et nourri notre réflexion stratégique.

En émerge la nécessité d’anticiper et de s’organiser pour répondre aux attentes des consommateurs et aux grands enjeux sanitaires et de durabilité auxquels sont confrontés les filières animales.

En émerge également un besoin d’accompagnement adapté des éleveurs, plus global, à forte valeur ajoutée pour davantage d’optimisation et de compétitivité en élevage.

Sur ces deux axes majeurs, la nutrition animale a sa partition à jouer.

Entendons-nous, la nutrition animale n’a pas vocation à faire « à la place de » … En revanche, elle est à même de contribuer avec les filières à la structuration de leur offre et à leur recherche de valeur et de compétitivité en leur proposant son expertise, ses innovations, ses solutions, qu’elles soient individuelles ou collectives.

Sur la base de ce constat partagé, notre secteur est déjà en ordre de marche et innove de longue date avec OQUALIM pour la sécurité sanitaire et DURALIM pour la durabilité de l’alimentation des animaux d’élevage. Avec, sur ce dernier chapitre une ambition claire : faire du « non déforesté » le standard de demain… Un challenge que nous avons choisi collectivement de relever.

Au-delà, notre secteur est riche en projets collectifs pour répondre aux enjeux de demain. La création d’une école des technico-commerciaux de la nutrition animale, portée par l’AFTAA et dont l’ouverture est attendue à l’automne 2019 préparera des techniciens adaptés aux besoins des éleveurs de demain. La création d’une plateforme technologique des aliments pour animaux, projet APITEC porté par TECALIMAN, renforcera l’innovation technologique & process. Nos travaux sur la biosécurité « usine et transport » participeront à renforcer la sécurité sanitaire des élevages.

Autant de projets métiers collectifs pour mieux accompagner quotidiennement éleveurs et filières.