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Coop de France et OQUALIM, membres de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA)

La chaine alimentaire (SCA), créée mi 2018 et pilotée par un trinôme ANSES – DGAl - INRA, a vocation à renforcer l’action collective en matière de sécurité sanitaire et à mener des actions concrètes au bénéfice de la sécurité du consommateur autour de la démarche « One Health » (une seule Santé, humaine, animale et environnementale).

Au-delà de ces grandes orientations, il est possible de souligner la volonté plus concrète de travailler sur les contaminants chimiques et biologiques (salmonelles et Campylobacter) et d'engager une réflexion transversale avec les plateformes d’épidémiosurveillance en santé animale (ESA) et en santé végétale pour définir la stratégie à suivre sur des sujets transversaux à ces plateformes.

La nutrition animale fortement impliquée sur la maîtrise de la sécurité sanitaire notamment via les dispositifs OQUALIM (certification + plans de surveillance) pourra compter sur 2 des 14 membres de cette plateforme que sont Coop de France et OQUALIM pour relayer son expertise et ses spécificités.

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Coop de France Nutrition Animale, Acteur du plan EcoAntibio 2

Être acteur de la santé en élevage passe avant tout pour les fabricants d’aliments par la mise en œuvre de mesures de biosécurité pour réduire les risques d’introduction d’agents pathogènes en élevage et par la proposition d’approche nutritionnelle globale pour répondre aux besoins alimentaires des animaux.

Un autre levier d’actions pourrait reposer sur le recours à des produits (molécules, plantes, extraits de plantes et microorganismes) utilisés comme alternatives aux antibiotiques. La publication du rapport de l’ANSES (avril 2018) sur l’état des lieux des alternatives aux antibiotiques en vue de diminuer leur usage en élevage recense un grand nombre de ces substances et souligne l’hétérogénéité des données disponibles pour en évaluer leur innocuité, leur efficacité ainsi que leur capacité à sélectionner des bactéries résistantes.

Cette dernière solution demande à être plus documentée pour en envisager la reconnaissance.

Télécharger ici le rapport de l'ANSES

Participer à la biosécurité des filières animale

Les actualités sanitaires rappellent combien la biosécurité est une préoccupation majeure de santé publique et de santé animale.

Les potentielles conséquences des crises sanitaires associées en font en plus un enjeu économique fondamental pour les filières animales. Face à la diversité et au nombre d’agents pathogènes (bactéries, virus), seule une approche collective, partagée tout au long de la chaîne alimentaire et transversale entre les filières animales permettra de maîtriser ces risques.

Ainsi, toutes les filières de production animale, tous les intervenants en élevage et tous les territoires sont concernés. Intervenant dans les différentes filières de production animale, les entreprises de la nutrition animale sont fortement mobilisées pour réduire le risque d’introduction, de développement et de dissémination de ces agents pathogènes en usine comme en élevage.

A cette fin, elles s’investissent pleinement dans la maîtrise de ces risques depuis leurs approvisionnements en matières premières jusqu’à la sécurisation des livraisons d’aliments pour animaux en élevage (bonnes pratiques d’hygiène, analyse de risque, mesures de biosécurité…).

Source : « Mesures de biosécurité recommandées aux fabricants d’aliments pour maîtriser les risques de dissémination d’agents pathogènes », avis du Conseil Scientifique de la Nutrition Animale (CSNA ; Avril 2017)

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Participer à la maîtrise des salmonelles

Les salmonelles sont des microorganismes naturellement présents chez les animaux et l’Homme. Faisant partie des principaux agents pathogènes responsables notamment de toxi-infections alimentaires collectives (TIAC), elles sont une préoccupation majeure de santé publique. Leur maîtrise est un enjeu majeur des filières animales et en particulier avicoles. Les fabricants d’aliment peuvent notamment s’appuyer sur le recueil des pratiques professionnelles des mesures de gestion et de maîtrise du risque salmonelles en alimentation animale.

A l’occasion d’une relecture commune du rapport ANSES relatif au danger Salmonella spp. en alimentation animale (mai 2018) avec les Pouvoirs publics, Coop de France Nutrition Animale a proposé l’élaboration d’une feuille de route partagée pour répondre aux questions en suspens. Ce plan d’action devrait être confié d’ici début 2019 à un groupe de travail mixte entre administration et professionnels. Il doit aboutir à un guide partagé de gestion des alertes afin de disposer de règles claires, proportionnelles, et homogènes, en complément des exigences réglementaires.

Par ailleurs, un groupe de travail spécifique de la plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) a pour objectif l’Optimisation Nationale des Dispositifs d’Epidémiosurveillance des Salmonella (ONDES). OQUALIM est étroitement associé à ce groupe de travail.

Téléchargez ici le rapport de l'ANSES