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Zéro déforestation : Duralim s’engage

Déclaration de New York sur les forêts en 2014, déclaration d’Amsterdam en 2016, dont la France a détenu la présidence au 1er semestre 2018, engagement de 60 entreprises pour la protection du Cerrado au Brésil : l’actualité autour de l’enjeu « déforestation » n’est pas qu’un feu de paille !

DURALIM l’a compris et anticipé en prenant début 2018, sous l’impulsion des fabricants d’aliments un engagement phare :

« atteindre 100% d’approvisionnements durables,
 avec un objectif zéro déforestation, au plus tard en 2025 »

Le premier semestre 2018 a permis aux membres de DURALIM de préciser les notions de « 100% durable » et de « zéro déforestation », lister les matières premières ciblées, identifier les leviers d’actions à mettre en œuvre et fixer les paliers intermédiaires d’ici 2025. Le plan d’action validé en réunion plénière en juillet 2018, sa mise en œuvre requiert désormais un financement spécifique, afin d’en garantir le succès. Cela permettra d’une part de mener des actions pour améliorer la durabilité des matières premières non encore durables, et d’autre part de suivre les approvisionnements en commodités durables et les preuves apportées. Des groupes de travail se sont constitués pour réfléchir au mécanisme de financement et établir un état des lieux de la durabilité des approvisionnements actuels.

Notre ambition est bien de faire du durable le standard du marché
Cet engagement fort de DURALIM est totalement cohérent avec le projet de Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI) porté par le gouvernement français et auquel DURALIM a contribué.

Duralim est une plateforme collaborative, ouverte à tous ceux qui agissent au quotidien en faveur de l’alimentation durable des animaux d’élevage. Elle implique tous les maillons des filières agricoles et agroalimentaires, de la production de matières premières jusqu’à la distribution de produits animaux aux consommateurs. Ses 64 Membres sont des entreprises ou des organisations professionnelles, signataires de la charte Duralim. Ils œuvrent chacun à leur niveau pour promouvoir et améliorer la durabilité de l’alimentation des animaux d’élevage. Le reporting annuel de ces actions individuelles fait l’objet d’une compilation par le Secrétariat de Duralim. La plateforme constitue donc un centre de ressources d’intérêt pour ses membres et permet de montrer l’engagement partagé de toute la filière pour une alimentation durable des animaux d’élevage.

Rejoignez DURALIM et devenez signataire : http://www.duralim.org/

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Mesurer les impacts environnementaux

La Commission Européenne travaille à la mesure des impacts environnementaux des produits alimentaires afin de mettre à disposition des opérateurs des méthodes harmonisées d’évaluation des impacts et favoriser ainsi la libre circulation des biens au sein de l’Union européenne. Initié en 2014, le projet PEF (Product Environmental Footprint) a en effet pour but d’évaluer les impacts environnementaux d’une large palette de produits alimentaires, dont les aliments pour animaux au travers du « Feed » PEF.

Pour cela, les professionnels, au travers de la FEFAC, ont construit une méthodologie de calcul commune entre les différents pays européens « Feed PEFCR », et adaptée au secteur de la nutrition animale. Celle-ci a officiellement été validée par la Commission européenne en avril 2018 et devra permettre un affichage environnemental de nos produits sur les mêmes bases de calcul.

En parallèle, la FEFAC développe une base de données et des outils pour évaluer les impacts de l’alimentation animale, via un institut indépendant : le GFLI (Global Food LCA Institute). Le volet « européen » de cette base de données internationale intègre les données françaises Ecoalim et AgriBalyse, et a remporté l’appel d’offres de la Commission européenne pour l’achat d’une base de données adaptée à la méthodologie du Feed PEF.

Depuis avril 2018, cette base de données ACV, ainsi que sa méthodologie, sont disponibles gratuitement sur le site Internet de la Commission Eeuropéenne. Afin de calculer les impacts environnementaux de leur activité, les fabricants d’aliments peuvent donc utiliser la base de données de la Commission Européenne (qui est issue du GFLI) ou directement celle du GFLI, dont le périmètre est plus étendu et dont le contenu sera régulièrement enrichi. La publication de cette dernière devrait avoir lieu d’ici la fin de l’année 2018, et des outils et formations seront proposés afin d’en faciliter l’utilisation.