Améliorer l’attractivité des métiers de la nutrition animale, s’adapter aux besoins de demain, valoriser l’expérience acquise tout en renforçant la sécurité des collaborateurs des entreprises… autant d’enjeux auxquels Coop de France Nutrition Animale s’attache à apporter des réponses collectives en développant des partenariats.
L’innovation technologique au cœur des usines d’aliments est un élément clé pour apporter toujours plus de compétitivité aux filières.
Fort de ce constat, Coop de France Nutrition Animale soutient et participe activement au projet APITEC qui vise à doter la profession d’une plateforme technologique mutualisée.
Après une phase de descriptions des différentes options technologiques en 2018, le premier semestre 2019 a été consacré à la recherche d’un prestataire en mesure d’accompagner le montage économique et financier du projet et construire le business modèle de la future plateforme.
Cette mission a été confiée à Valorial. Prévue sur le second semestre 2019, elle bénéficie d’un cofinancement des régions Bretagne et Pays de Loire.
Une plaquette de présentation du projet a été élaborée et traduite en anglais.
Les exploitations agricoles se modernisent : elles grandissent, intègrent de plus en plus l’automatisation et le numérique. Les compétences des éleveurs se développent, leurs attentes et leurs besoins évoluent, impactant fortement le rôle et le profil de leurs partenaires présents et futurs, dont les technico-commerciaux de leurs fournisseurs d’aliments.
Parallèlement, la profession est confrontée à des difficultés de recrutement de technico-commerciaux et à une pyramide des âges déséquilibrée en faveur des classes d’âge les plus élevées.
De ce constat partagé, est née l’« Ecole des technico-commerciaux de la nutrition animale », piloté par l’AFTAA, en partenariat avec le CPSA de Combourg et avec le soutien de Coop de France Nutrition Animale.
Début 2019, un responsable de formation, Gilles COATANEA (tel : 02 99 73 05 27), a été embauché pour assurer l’ingénierie du projet le recrutement de la première promotion, apprentis et entreprises d’accueil. Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à le contacter.
La première promotion a démarré avec 4 stagiaires mi-octobre 2019.
Le Certificat de Qualification Professionnelle « Conducteur d’installation de transformation des grains » (CQP CITG) a été étendu à la Convention Collective Nationale des V Branches fin 2016 et ainsi ouvert à l’ensemble des entreprises de Nutrition Animale.
Sa première promotion est sortie en juin 2019. Tous les participants ont obtenu leurs certificats, ce qui est un vrai succès pour cette première session.
Ce parcours CQP de 29 jours de formation, organisés en 10 sessions de 3 jours, de septembre à juin, est réalisé conjointement par ALQUAL et Tecaliman. Tecaliman y propose son expertise sur les éléments des techniques de fabrications spécifiques à la filière nutrition animale.
Ce CQP permet aux salariés d’acquérir les compétences nécessaires pour occuper un poste de conduite d’installation de transformation des grains. Les salariés déjà présents sur ce type de poste peuvent également ainsi accéder à la reconnaissance de leur qualification par l’obtention d’un titre reconnu par la branche professionnelle.
Ce CQP option « alimentation animale » offre un dispositif de formation en alternance, adapté au secteur de l’alimentation animale.
La seconde promotion a démarré en septembre 2019.
Les accidents au travail et les maladies professionnelles ont des conséquences humaines pouvant être graves (arrêts de travail, incapacités, invalidité, décès). Au-delà, ils ont également de forts impacts sur l’organisation et l’économie (régimes de prévoyances, primes d’assurances…) de l’entreprise. De ce fait, la sécurité des salariés est un élément de performance de l’entreprise et un enjeu majeur pour nos secteurs d’activité.
Crédit photo Noréa 084 - @Christian Watier pour Passion Céréales
Fort de ce constat, Coop de France Nutrition Animale a décidé en 2017 de développer, en partenariat avec le SNIA et TECALIMAN, un plan d’action collectif en faveur de la sécurité des personnes basé sur le renforcement et le développement de l’Observatoire de la Sécurité en Entreprise (OSE) piloté par TECALIMAN
En 2018, 121 usines, représentant 58% de la production française d’aliments, pour plus de 4600 Equivalent Temps Plein et un peu moins de 8 millions d’heures travaillées, ont participé à cet observatoire soit une légère progression au regard de 2017. En 2018, les chutes de hauteur, les déplacements et le port de charge restent, comme les années précédentes, les premières causes d’arrêt du travail dans le secteur. Les accidents touchent tout particulièrement les postes en usine et, dans une moindre mesure, le transport d’aliments finis.
Au-delà de ce constat, une analyse des causes en entreprise est en cours au sein d’un panel d’entreprises. Elle permettra de définir des mesures de prévention appropriées puis de les déployer en entreprise.
Outre, un temps fort au niveau de l’Observatoire des métiers avec une journée consacrée à l’étude sur l’impact du numérique à laquelle des coopératives de la V branches ont participé, l’année 2019 a été marquée par la signature de deux accords de branches (RAG 2019 et mise en place d’une Commission CPPNIC) ainsi que la poursuite des travaux pour la mise en place d’une nouvelle classification « V branches».