Se mobiliser pour nos adhérents

Le service aux adhérents est au cœur des valeurs de la Section Nutrition Animale de La Coopération Agricole. Apporter un service adapté, qu’il soit collectif ou individualisé à nos adhérents est notre quotidien. Ce service se matérialise tant au travers des différentes notes d’information que nous diffusons régulièrement, des différents outils collectifs développés par la section, seule ou en partenariat (service de statistiques professionnelles en ligne, OQUALIM, DURALIM, observatoire de la sécurité en entreprise, observatoire métier…) que des réponses personnalisées aux questions de nos adhérents.

Les 12 derniers mois ont été marqués dans ce domaine par 3 crises qui nous ont plus particulièrement mobilisés et par l’initiation d’un nouveau service à nos adhérents.

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Grève des dockers

Les mouvements sociaux des mois de décembre 2019 à février 2020 ont, pour la profession, connu leur apogée mi-janvier avec la grève des dockers, les journées « port mort » et le blocage des accès aux ports qui en ont résulté. L’approvisionnement de nombreuses usines d’aliments a été fortement perturbé. La façade Atlantique était tout particulièrement concernée avec la plupart des ports touchés. Dès les premiers blocages, La Coopération Agricole a alerté de cette situation les Ministres de l’Agriculture, du Transport et de l’Economie et des Finances ainsi que les préfets de région et de défense de zone concernés et leur a demandé la mise en œuvre rapide de mesures permettant de maintenir le chargement des camions et les approvisionnements des usines. Une cellule de suivi a été instaurée entre les syndicats de la nutrition animale, La Coopération Agricole Nutrition Animale et le SNIA, et le SYNACOMEX pour les importateurs et les manutentionnaires. Cette cellule a permis d’assurer un suivi au plus près du terrain des mouvements sociaux dans les ports, d’identifier pour chaque port les périodes de blocage et d’ouverture, et d’en informer de manière homogène les opérateurs. Les silos portuaires ont accompagné les fabricants avec des plages d’ouverture élargies les jours sans grève ainsi qu’en ouvrant le samedi matin, ce qui a permis de limiter les impacts. Au-delà, cette crise a mis en relief la fragilité de nos schémas logistiques et une réflexion de fond doit être menée quant à leur éventuelle évolution.

 

Observatoire métier

La Coopération Agricole Nutrition Animale a lancé au second semestre 2020 un observatoire économique métier qui répond à un double objectif :

  • Permettre aux participants à cet observatoire de positionner les performances économiques de leurs entreprises.
  • Disposer de données consolidées pour défendre et valoriser la Nutrition Animale

Une quinzaine d’adhérents ont exprimé leur intérêt pour le projet et se réuniront au 4ème trimestre 2020 pour déterminer un 1er jeu d’indicateurs économiques à approfondir.

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Lubrizol

L’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, le 26 septembre 2019, a eu de fortes répercussions sur les productions animales et végétales provenant de la zone concernée par les retombées de suies. Une cellule de concertation a rapidement été mise en place au sein de La Coopération Agricole pour faciliter les échanges d’information et la gestion du dossier entre les différents métiers concernés. Les usines de Nutrition Animale de la zone ont été plus particulièrement affectées par des problématiques liées à leurs approvisionnements. Le dossier a été géré collectivement au sein de Nutriarche, avec l’appui de La Coopération Agricole Nutrition Animale. Les restrictions d’approvisionnement ont été levées fin octobre. Les matières premières provenant de cette zone ont cependant dû faire l’objet d’une surveillance renforcée en matière de métaux lourds, fluor, dioxines et PCB.

 

Crise COVID

En amont du confinement, la section Nutrition Animale s’est mobilisée pour mettre à disposition des adhérents un Plan de continuité d’activité adapté aux spécificités du métier, puis pour :

  • Contribuer à la rédaction de notes de La Coopération Agricole (Flash, notes d’analyse macro-économique, analyse de la vulnérabilité des filières agroalimentaires).
  • Faire remonter auprès de la direction générale les problèmes de terrain afin d’y apporter rapidement des solutions dans le cadre des cellules de crises interministérielles.
  • Contribuer à la rédaction des propositions de La Coopération Agricole pour une relance rapide de l’économie et l’accompagnement des coopératives qui, malgré la continuité des activités, ont subi un choc économique important
  • Contribuer à la révision du cahier d’acteur dans le cadre du grand débat national sur la future PAC, rendue nécessaire pour prendre en compte la crise du COVID.
  • Rédiger des notes de sensibilisation et de vulgarisation à l’attention des chauffeurs et des techniciens en élevage. Plusieurs flash « sanitaire » ont aussi été envoyés pour maintenir les capacités de production au maximum
  • Répondre au quotidien aux interrogations des adhérents

Côté communication, via une vidéo postée sur youtube et twitter, le président de la section a témoigné sur le quotidien de notre filière pendant cette crise. Il est par ailleurs intervenu dans une conférence de presse FranceAgriMer sur l’accompagnement de l’élevage par les fabricants d’aliments pendant la crise.

Par ailleurs, une action collective avec l’amont agricole (agrofourniture et services à l’agriculture) a été mise en place pour demander aux pouvoirs publics à être partie prenante des réflexions stratégiques à venir pour élaborer le schéma agricole et alimentaire de demain.

Quelques actions phares :

  • Négociation avec l’INAO d’un cadre permettant une habilitation d’usine ou l’adaptation du volet aliment d’un cahier des charges sous Label Rouge ou IGP, en urgence, dans un contexte de crise et de manière temporaire
  • Recommandations aux chauffeurs d’aliments (en 4 langues)
  • Recommandation de bon accueil des chauffeurs
  • Recommandation de confinement / reprise d’activité des techniciens en élevage et des commerciaux
  • Action en faveur de la modernisation des moyens de paiement en élevage

A la demande de ses adhérents, le Pôle animal s’est rapproché des interprofessions pour organiser la commande et la livraison plus de 400 000 masques chirurgicaux et près de 50 000 masques FFP2.

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Le service adhérents en quelques chiffres

57 circulaires Nutrition Animale

50 flash COVID

14 entreprises prêtes à contribuer à l’observatoire métier

Un rapport d’activité en ligne largement consulté